Beaucoup de calebasses représentant des scènes de la vie quotidienne accompagnées d’aphorismes sont produites dans la seconde moitié du 19e siècle au Suriname, souvent par des personnes anciennement esclavagisées. Cette œuvre est postérieure à l’abolition de l’esclavage, datant du 1er juillet 1863 au Suriname. La phrase en créole « souviens-toi de moi et ne m’oublie pas » et la main tendue au bracelet en or, ressource minière au Suriname, prennent sens au moment où les capitaux des Pays-Bas en voie d’industrialisation délaissent ce territoire. T. Mouzard