Ce bijou de cuivre de type akure, porté au cou principalement par des femmes, indiquait leur statut, royal ou d’initiée. En Afrique centrale, un ornement métallique, ornant le corps de façon pérenne, se faisait souvent en guise de protection, devenant alors un élément fondamental pour la personne à laquelle il appartenait. La déformation et la cassure de cette pièce sont la trace matérielle visible de la violence de son retrait, imposé par les missions à l’époque coloniale. B. Sigam