Durant sa vie centenaire, l’agronome Adolphe Audéoud (1866-1968) milite en faveur d’une société chrétienne dépourvue d’alcoolisme et de prostitution. Il intègre, au dernier quart du 19e siècle, l’Association abolitionniste genevoise qui vise à « guérir » ce qui est vu comme une « maladie sociale » affectant Genève. Par l’achat de nombreux objets représentant d’autres maux à anéantir dans le monde, à l’instar de l’esclavage en Afrique, il donne ainsi un ancrage global à son engagement local. F. Rossinelli