Étiquette accompagnant les noix de cajou dans le panier à couvercle
« Panier fait par un Sauvage. Les noix d’acajou viennent de l’Isle Martinique. Lorsqu’elles sont nouvelles elles se mangent en cerneaux, mais dans leur état elles se rôtissent. On observera que la peau est … d’une huile corrosive qui n’est point dangereuse mais qui incommode pendant quelques jours. Cet avis est pour les enfants. » L’auteur de cet avertissement placé à l’intérieur du panier n’est pas connu, mais cette étiquette a vraisemblablement été rédigée avant le don au Musée académique.
L’acajou est ici confondu avec l’anacardier ou pommier-cajou, qui produit ces noix. D’après l’Herbier de Guyane (www.herbier-guyane.ird.fr), cet arbre, originaire du nord-est du Brésil et des Caraïbes a été découvert par les Portugais au 16e siècle. Pour éviter la confusion avec l’essence précieuse d’acajou, ces derniers l’ont nommé « caju » en transformant son nom vernaculaire, « aca-iu » en tupi-guarani (langues autochtones du Brésil).

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